Un jour à Paris
On avait armé cette petite fête, là. Trois fois rien. Juste ce qu'il faut de lads et de ladettes qui trémoussaient vaguement. C'est alors que les dieux du panthéon, sécheurs récidivistes, se sont pointés - drôle de bonne surprise !
Au fond d'une bouteille, au milieu d'un échange avec le patron, il était question d'une petite mission pas suicide du tout : goûter des vins, inspecter quelques îles, boire un raki. Que dire à ça ?
Ainsi quelques jours plus tard, pendant qu'il pleuvait à Londres, c'était beau large et plein sud. Cependant il y tombait plus dru encore que partout sous la mer. Éternel ombrophobe, le divin facétieux m'avait doucement roulé aux entournures.
Afin de survivre, capitaine et son troupeau bien serrés à l'abri du carré, les 'kilos' s'enchaînaient. Puis dans un restaurant, ou deux, ou dix, les 'kilos' toujours... Errance gastronomique ?
Pendant que plus au Nord, le Tarka voguait pleine balle vers le Spitzberg, nous remplîmes consciencieusement cet interstice entre l'eau de mer et l'eau de pluie.
Fûmes ivres.
Fîmes gras.
Compliqué
Tout n'est pas compliqué
Rien n'est compliqué
Ici plus simple encore que partout ailleurs
Il faut seulement avoir un bon chinois, quelques gambas. Décortiquer les bêtes, enlever les intestins, puis faire revenir les têtes mi-huile mi-beurre jusqu'à bonne coloration. Déglacer au vin blanc et passer au chinois : voilà la base. Le reste : bien classique, à base d'oignons, tomates et épices qu'on lie à la chair de tête : voilà pour la sauce.
Les pâtes et les crevettes, vous devinerez sans peine, ou trouverez sans gloire.
Il faut seulement un bon chinois.
Indes galantes
Ainsi allait notre petite nation, pour moitié d'eau salé, reliquat de vin résineux. Et pluie. Les proportions varient en fonction de la saison.
Là : beaucoup des deux.
Mais demain ? Demain !?
La mer s'est doucement retirée par la petite bonde du fond. On n'était plus que nous, la forêt paisible, la forêt tranquille, nous. Et la pluie. Bien rincé l'écheveau des désir on chantait encore quand le soleil est reparu.
Rien compliqué. Il suffisait d'attendre.
Toujours chantants on a rebu à ça, aux dieux, et au reste... En attendant la prochaine jaille.
On avait armé cette petite fête, là. Trois fois rien. Juste ce qu'il faut de lads et de ladettes qui trémoussaient vaguement. C'est alors que les dieux du panthéon, sécheurs récidivistes, se sont pointés - drôle de bonne surprise !
Au fond d'une bouteille, au milieu d'un échange avec le patron, il était question d'une petite mission pas suicide du tout : goûter des vins, inspecter quelques îles, boire un raki. Que dire à ça ?
Ainsi quelques jours plus tard, pendant qu'il pleuvait à Londres, c'était beau large et plein sud. Cependant il y tombait plus dru encore que partout sous la mer. Éternel ombrophobe, le divin facétieux m'avait doucement roulé aux entournures.
Afin de survivre, capitaine et son troupeau bien serrés à l'abri du carré, les 'kilos' s'enchaînaient. Puis dans un restaurant, ou deux, ou dix, les 'kilos' toujours... Errance gastronomique ?
Pendant que plus au Nord, le Tarka voguait pleine balle vers le Spitzberg, nous remplîmes consciencieusement cet interstice entre l'eau de mer et l'eau de pluie.
Fûmes ivres.
Fîmes gras.
Compliqué
Tout n'est pas compliqué
Rien n'est compliqué
Ici plus simple encore que partout ailleurs
Il faut seulement avoir un bon chinois, quelques gambas. Décortiquer les bêtes, enlever les intestins, puis faire revenir les têtes mi-huile mi-beurre jusqu'à bonne coloration. Déglacer au vin blanc et passer au chinois : voilà la base. Le reste : bien classique, à base d'oignons, tomates et épices qu'on lie à la chair de tête : voilà pour la sauce.
Les pâtes et les crevettes, vous devinerez sans peine, ou trouverez sans gloire.
Il faut seulement un bon chinois.
Indes galantes
Ainsi allait notre petite nation, pour moitié d'eau salé, reliquat de vin résineux. Et pluie. Les proportions varient en fonction de la saison.
Là : beaucoup des deux.
Mais demain ? Demain !?
La mer s'est doucement retirée par la petite bonde du fond. On n'était plus que nous, la forêt paisible, la forêt tranquille, nous. Et la pluie. Bien rincé l'écheveau des désir on chantait encore quand le soleil est reparu.
Rien compliqué. Il suffisait d'attendre.
Toujours chantants on a rebu à ça, aux dieux, et au reste... En attendant la prochaine jaille.
FORET PAISIBLE
FORET TRANQUILLE
JAMAIS UN VAIN DÉSIR NE TROUBLE ICI NOS CŒURS
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