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jeudi 19 septembre 2019

AF641 - 19 septembre : what is the next step

Une recette. Une idée. Une cachette.
Partir ou rester, ce n'est plus vraiment la question. Il convient juste de bien disparaître.
Le premier tourbillon. Une quelconque montagne ? Ou un avion, bien sûr !

Tourbillon
En saisit-on jamais la genèse ? Le voyage est absent : d'abord car non-sujet du départ, ensuite bien tut par l'absence de récit. Inconnu de facteur deux, fil rompu dès avant la pelote.
D'où procède l'inconnu ? D'un fascicule d'agence de voyage, boulevard de l'Opéra, peut-être. Ou du recoin d'un songe. D'une réclame télévisée ? Il convient de ne pas chercher. Rien savoir.
A la prochaine insulte, avions-nous convenu : l'inconnu ! Tourbillon, montagne, avion.

Inconnu sans équation, sans diagramme, sans résultat, il m'est loisible de composer pour vous un récit à la demande. Y avait-il voitures rutilantes, ors, sexes offerts ? Il y avait, il y avait. Raison quelconque ? Idée sous-jacente ? Plein paniers, pardi. Moult !
Ou je l'aurais rêvé ? 


Montagne
Je revois, à l'envie, une ville très haute, entourée de collines et montagnes plus hautes encore. Les avions y tombent en piqué pour atteindre le bout de piste. Les autocars y meuglent à l'assaut de rues presque verticales. Là, tout un peuple de mollets tendus, muscles saillants, vit sagement dans les délires de l'altitude.

Ils vont sans cesse à l'attaque des flancs de la ville. Ne boivent qu'à peine, rendus déjà ivres par l'anoxie. Se bagarrent pour nul idéal. Sages, à toute sagesse accomplie.
Diront de moi que je fus bon touriste.
Témoigneront, si on insiste : il était bon, fit quelques images, commentaires flatteurs.

Les voyant si raisonnable, je les crus un peu demeurés. Pour ma part j'ai tenté l'assaut des monts alentours, oublieux de toute liste. Mais très vite fracassé sous un sommet inatteignable, suis redescendu, piteusement. Ai retenté une image. Un quelconque commentaire.


Avion
Puis animal est rentré.
Serait-ce un autre mensonge ? Où est animal ?
Animal consensuel, je prétends que je prétends.
Ai toujours prétendu. Évité la question. L'évitant, y suis retourné, toujours. Les mots ne vous font jamais cette atroce chatouille d'intrication ? Ne font-ils pas en leur cœur l'aveu du plus parfait vide ontologique ? Se révèlent comme tout homme, belle façade de carton, sourire constant ?
  
Non, animal n'est toujours pas rentré. Bis repetita. Une fois de plus pas vraiment parti, toujours autant absent que présent au monde. 
Comme cet homme-carton : tout dépend si vous le rangez à plat, ou sur le flanc.

A ce jeu pas une photo, aucun récit qui subsiste.
Ne reste que l'exercice : partir, rentrer, aligner des mots enroulés sur eux-mêmes. Bien secouer tout ça et laisser l'oubli y faire de petites galeries jolies jolies.
J'ai rêvé souvent à tous ces mots qui me rêveraient. Ou diraient le rêve. Tairaient toujours, c'est l'essentiel, l'inavouable cachette...

mardi 19 avril 2016

OU476 - 19 avril : révulsivité

Tu es debout devant le zinc d'un bar crapuleux
Tu prends un café à deux sous parmi les malheureux

Il faudrait sans tarder redéfinir l'invention des frontières qui firent qu'ici est ici, et pas là, alors qu'ailleurs décidément : on n'est que mieux. Tout le monde a une raison de s'en plaindre, souvent d'en souffrir. La seule garce de contrainte exigeant que toujours plus de mots, plus d'idée s'y perde, justifie pleinement cette réforme.   
Il conviendrait de revoir ça, et tout le reste. Ordonner une fois pour toute chaque détail et tout l'ensemble, n'avoir plus rien à dire ni faire, surtout pas écrire, juste admirer sans relâche le glissement parfait de cette nouvelle mécanique. Quelque chose de doux, bien ordonné, nouvelle quintessence digne d'un bon breuvage, l'existence sans contrainte se résumant enfin à ça, le breuvage, et la sieste, mais surtout le breuvage.   
Il y a eu des projets, ça, et il y eu des listes, plein ! Également foison de gens, de lieux, d'envols minutieusement considérés, rationnellement décortiqués. A quoi bon ? 


Le paysage défilait. Les paysages défilent. 
Ils font ça rudement bien, les paysages. Parfois aussi, le train s’arrête.
Un clampin monte, puis le paysage reprend son petit boulot pépère. Lumière qu’il faut, ciel au petit poil, remet-moi un poil de bleu, coco. A Josipdol deux personnes descendent : un homme, une femme. Dans le siège à côté de moi : ni âme, ni fomme. Rien de la bombina argentine que lhomme saurait trouver même aux confins de l’Europe, mais comment ferait-il ? Est-ce le sourire, ce superbe écheveau de petits morceaux d’os qu’arbore la famille ? Faisons-le apparaître à mes côtés, le temps d’une bière, temps rapide car bière unique, saloperie de train moderne dénué de bar, dry train, alors raconte-moi, bois un coup, souris un peu : tu fais comment ?
Le paysage continue son petit bonlhomme, si bien qu’il fera bientôt ailleurs, et différent. Cependant que pareil, et identique : nous sommes et continuons. 
D’autres gens auxquels sourire. 
D’autres bars dans lesquels entrer. 
Un lit, quel lit ? On verra.


Le train amende les frontières, cependant : elles persistent. Les vibrations induisent l'érection, mais la flaccidité règne. Je suis pas content !
Le priapisme n'est qu'un mensonge. Un idéal sans frontières ! Sans plus que ça. Un échec. Une forme de piloupilage, de pilou façage ? Train, frontière, érection, idéal, rien n'est advenu que l'incapacité à se mouvoir et respirer à terre, comme le poisson qui encore un peu secoue remue étouffe et meurt. Loin le navire, rendu l'affrontement de la cohérence, qui ne douterait pas ? 


Au long de ce périple certaines lignes clignotaient, aguicheuses. D'autres s'empressaient de disparaître. Il y avait toujours quelques indéboulonnables annonces, décollages du matin reportés d'heure en heure. Je restais un long moment à admirer le panneau géant des départs de CDG, et choisis finalement le vol pressenti. 

Au terme de cette fièvre, pourquoi revenir ? Que chercher dans Paris, quel mot fraîchement et sans écho qui ne soit un écueil déjà connu ? D'ici on pourrait partir dans tous les sens. Demain soir, en navire vers Bari. Ou plein nord vers Sarajevo. Sud : le Monténégro, l'Albanie, rien que des noms et des frontières, pléthore d'horizons mais rien qui satisfasse à la question ni comble l'angoisse. 
Je rentre. Je suis là. Je reste là.
Pitoyable sécheresse de mot. Il faut de nouveaux mots, de nouvelles frontières. Mais Paris, stoïque, ne répond d'aucun nouvel écho. C'est un dix neuf avril. Premier retour de marin recalé à terre.

mardi 22 mai 2012

AF 257 - 22 mai : Vous n'avez pas de nouveau message

Un billet savouré, mâchouillé, suçoté
qu'était retenu, au moins, tout ça !
c'est le dernier de l'ère actuelle
et demain, mystère, mystère, il fera jour.


Se poser. Cinq secondes. Comme éternelles. Entre deux départs, deux jours, deux étreintes. La nuit se déroule. Rester alerte. Guetter l'urgence du prochain départ. Maladif, intranquille. Tourner les yeux. Attendre le coup de sifflet de la prochaine fulgurance. Ça peut être n'importe où, toujours, quelque part.


Dans ce n'importe où, on a disposé de larges canaux.
Partout à ciel ouvert, puanteur de charogne. Et je pensais : les mots, les mots ont chié dans la ville, les mots sont partout et aussi des chats malingres, et surtout des rats, à peine moins gros.
Dans ces canaux infects il faudrait crier toutes les langues, dissoudre le cri ultime, puis s'offrir un verre de ce noir breuvage alphabétique. Déguster l'ultime indigestion du verbe. Le silence accompli.


Arrivé dans ce toujours, je concentre mon attention sur un policier.
C'est l'autorité aux frontières, penchée sur mon portrait. Cherchant longuement un coin de passeport où marquer son empreinte.
J'imagine un regard suspicieux, appuyé. L'appel discret du supérieur. Choppez-le, les mecs ! On va lui faire passer le goût de la sauvette ! Eh!, tu crois quoi, petit con, que t'es libre dans ta fuite ? D'aller, venir, prendre ta dose de radiations cosmiques comme ça, bim bam ? Espèce de débile ! 
On me renverrait à mon banc. 
Oiseau mécanique, cage inoxydable. Fleur morte.


A ce quelque part, on aura donné quelque nourriture trop riche.
Immeubles et malls poussent comme ça, rangs serrés, quinze à la douzaine, luxe partout, enfants trop gras flottants dans piscines trop grandes,
rien ne circule plus bien, le dioxygène se fait gaz rare, les voitures congestionnent, et nous dedans, cuisant en diable et jurant de ne plus s'y faire prendre ! Mais, l'Asie ! Ah, l'Asie...


Encore un peu, l'Asie.
Ses rues où chat et rat ne rivalisent plus, où manger partout ce qu'on ne désire même pas, où le bruit, toujours le bruit mieux qu'à Buenos Aires, et la transition thermique si vive qui vaut cet air hagard...
On marchera jusqu'aux limites. Jusqu'au paradis, forcément. Une trace de la cité originelle. Un coin où quelques enfants, hello!, mister!, et des sourires. Marcher encore, il te reste quoi ? un peu ? ça ira !
Forçant sur les pieds, je me dis, arrêtons voir, un jour. Un jour on suspendra les vols, on lèvera les stylos. Tous les stylos à l'envers ! ça en fera des pages blanches et vaines, des histoires à ravaler, tous ces trucs que tu digères la nuit et tes yeux s'agitent en rythme, brève danse d'un extrême à l'autre et puis retour. Tout passe là-dedans.


Dans cette Asie, quand on ne l'espère plus, seulement alors, quand rien plus rien, et déjà beaucoup de fatigue, il y a enfin une petite issue.
Par cette rue où tu t'es faufilé, un autre monde, échec de l'urbanisme au cordeau, petits immeubles et ruelles calmes s'étaient cachés là tout au coeur de la cité. Bon sang ! des preuves ! des images ! un témoignage ! des coordonnées ! Disons qu'on laissera ce soin aux autres. S'échapper de là, bien tirer la grille, et vlan: revoilà les avenues, entassement de tôles, nuages de fumée. 


En Asie, pour l'immortalité, ils font un truc avec les mains.
Te choppent par la nuque. Te pincent très fort, comme la chatte son nouveau né. Alors, plus rien n'existe que la morsure, et le relâchement musculaire. En relaxation de tout, les idées s'enfuient d'abord, puis tout le reste. Respirer? Même s'oxyder paraît bien futile.
On se péroxyde à la limite, puis non.
On s'anoxyde. Puis rien.
On n'est plus rien.
Plus plus.


Vient le coup de sifflet.
Aéroport. Le soleil se boite doucement. Un clip passe en boucle dans le coin de mon oeil. Quelque avions décollent. Magnifique longueur du temps. Chaque tictac grignote cette marge qui semblait tellement absurde la veille. Le temps va pour s'arrêter dans un grincement discret.
Avant, c'était avant. Le passé. Insouciance de nos enfances. Choc du crâne et dents de lait.



Maintenant, anywhere is somewhere.
Une femme est là, dans ma cage. Elle dit, tes balades sont si fulgurantes, ça doit paraître une sirène d'ambulance. A peine là, déjà plus loin, décalé d'une octave.
C'est l'effet Doppler, le même qui rend l'homme sérieux, après l'orgasme, après l'atterrissage...  

lundi 26 mars 2012

TG 585, TG 944 & AF 1905 - 26 mars : Hello, tuk-tuk !?!

C'est la nuit. Le ventru est fin raide 
mort saoul et endormi : mission accomplie. 
Mais le retour sera une autre paire de manche.

C'est un voyage qui se termine sur la ligne J, départ Saint-Lazare
s'achève dans un 175, poussif et bondé, quais de Seine, nous voilà !
il faut bien arriver quelque part... Le faut-il vraiment ? En fait, je ne sais pas. 
Le bus ralentit, 4 ou 5 roues se détachent et vont s'égailler dans l'eau de baignade. C'est le terminus. Un mot brutalement latin. On tombe par les portes ouvertes. Fin du trajet...


J'imagine la ville, différente
je t'imagine, différente, et tout à la fois : semblable, identique
j'imagine ces jours et ce soleil, j'oublie, je recommence,
un détail, une fontaine, je reprends tout
j'imagine mais continue aussi : être, sembler, paraître
vaquer dans la ville, cette ville, notre ville,
ni succès ni talent, ni loups, ni pierre...

Avant ce retour, ou ce départ, on ne compte plus,
comment savoir, où situer l'origine, la destination ?
Avant le mouvement, on a réunion avec Riri, Fifi, et Loulou
Bon les gars, je leur fais, les petits hommes. Ce monde est vaste et rond. Vous partirez en voyage d'affaire. Me suivrez, un jour. Mais pour aujourd'hui, et là, ils commencent à rechigner, je conclue très vite, me saisissant de la valise, c'est maman qui vous garde!, oui ?
et je file en riant et battant les bras, pour gagner de la portance


je pense souvent en ce moment à nos manières apparemment opposées mais finalement très proches de fuir notre doute existentiel. Tu as l'air d'un gars bien détendu, plein de vie et d'humour, j'ai pu me dire par le passé merde alors pourquoi lui il a l'air si détendu, si libre, si léger et pourquoi moi je me tape toute la gravité, le sens des responsabilités écrasantes, pourquoi moi j'ai moins d'humour, je prends pas la diago, je m'envole pas comme ça ?

Les lutins ont fait signe d'acquiescer vaguement. Enfin, il m'a semblé. Alors je file, sans demander mon reste. "Saluer à la Khmer", comme on dit.
D'autant que Rémi m'a cédé une pièce magique. 500 dol qu'il suffit de lancer : POF!, et tu voyages. Face, c'est Buenos Aires. Pile : Djakarta. Je lance.

Elle retombe
et tourne, tourne, tourne
puis s'arrête : tranche !
Alors plutôt que tenter l'ubiquité on vise un point sur le globe lumineux, pas trop loin, et hop. Ferme les yeux. Tu vois. C'est le départ... C'est la fin...


Mais en fait plus ça va plus je me dis que tu es dans la même merditude que moi. Je te vois toujours en fuite, dans le besoin de séduire, de baiser, de voyager, besoin de nouveauté. J'ai l'impression que cette frénésie te fait croire qu'ainsi tu t'échappes à toi-même, qu'ainsi tu restes vivant. Compulsion, frénésie...

De même que la pomme de Newton, ou le tranchant de Caïn, l'avion choisit souvent de s'abattre. Au sol. Ici ou là. Désormais les carcasses noircies jonchent nos paysages gavés d'éoliennes. Mais ploum ploum ploum fait le nôtre, en touchant sur trois points
aussi pendant que maman donne la soupe, on ouvre la porte
un air brûlant s'engouffre, nous entorpeurise instantanément
bienvenue dans le piège, la sueur,
bienvenue d'un coup de tampon, et 25 US$ :
la kampuchea republic vous accueille !


La suite ? C'est le voyage. Quel voyage ? L'échappée frénétique ! Une litanie de bars, dollars, avions, possibles, nuits livides en succession de touk-touks et motodoms, ...

Blue Dragon - St Tropez, Pontoon - Dj Club - Chez Gaston - Fun Planet - Rose Bar - Air Force Bar - Happy Man Bar - Tonle Sap Restaurant - Chinese House - Brasserie du Port - Soka Club - Cyrcee - Red Apron - Hush Hush - Atelier Cafe - Sofitel brunch - le Titanic

..., porte des bars qu'on pousse, capsule des bières qui sautent, la liste est longue!, c'est celle des jours de nos vies, petit inventaire auquel s'accrocher. Dernière référence... Vacuité!

Aussi un jour, comptables de nos existences, on rouvrira ce cahier pour en parcourir les pages blanches, secoués de sanglots qu'aucune larme
ne pourra
soulager
Ne pas rester dans la monomanie.
Ne pas remplacer une pseudo nostalgie par un pseudo fantasme.
Essayer de m'ancrer en moi-même. Sentir mes pieds sur le sol.
Laisser mon énergie circuler en moi.
Se sentir exister sans tout cela...

___
D'abord le corps. Non. D'abord le lieu. Non. D'abord les deux. Tantôt l'un ou l'autre. Tantôt l'autre ou l'un. Dégoûté de l'un essayer l'autre. Dégoûté de l'autre retour au dégoût de l'un. Encore et encore. Tant mal que pis encore. Jusqu'au dégoût des deux.

lundi 5 juillet 2010

AF 2295 - 4 juillet : Baaah, rien... Budarien?

Ça commence comme une tarte aux pommes
dont le chocolat aurait disparu, chocolat évanescent?!
et F. bientôt, pareil, serait... avalé en fin de phrase,
au cours du repas, puis un frère : idem - Djakarta!
et ainsi de suite, alors que chacun déballe le peu qu'il peut
et par bribes incohérentes disparaît le tangible
la réalité contée se met en place

RACONTE MOI UNE VRAIE HISTOIRE
ET PAS TA VIE
"sinon a quoi ca servirait de vivre autant de choses si on peut pas en faire des histoires?!"

tu es un enfant qui pose des questions, trop de questions
nous serions tous des enfants qui posent, et encore
faire des histoires, toutes ces histoires, qui fait des histoires ?
pour un rien, pour un sein, comme leur discussion après l'amour
"qu'est-ce qu'on fait maintenant ?"
c'est 'chuuuut' qui le dit, un dimanche matin 11h, en remontant ses bas


ce week-end là 'chuuuut' et 'prend-moi' sont dans la grande ville
catimini et secret de polichinelle
exercice et propositions
champagne et rosé
et palinka
et gin tonic!
à l'hôtel : n chambres, x cartes, z individus, combien de y a pas d'issue dans l'ascenseur, face au paysage, dans le bain, le taxi, re-le-bain, le bain!!!

I don't know if my wife left me because of my drinking
or I started drinking 'cause my wife left me.


on tire sur un de ces fils qui font les histoires de la vie
aussitôt je m'endors. Toujours le premier. Même quand c'est moi qui raconte.
Moi, je ne suis que l'alibi, d'un alibi, d'une longue chaine d'alibis qui se perd tout là haut
si on remontait aux sources on arriverait à Meaux, plein de soleil et de bonne humeur

MAIS UNE HISTOIRE RESTE UNE HISTOIRE
"Après rien n'empêche de vivre sa vie comme une histoire! Bien sûr! Mais dans ce cas, les autres deviennent des sujets, tu en es le verbe, ils sont agis, mais il y en a qui veulent pas, et ca devient problématique."

C'est bien, on va déconstruire autour du verbe, oublier les personnages, 'chuuuut', 'prend-moi', 'olala' et 'hydrocarbone'*, bien mélanger le tout près, très près d'une source de chaleur
et BOUM!, voici Putapest, tromperie et connerie,
un solvant imbattable pour décoller les parties intimes
en Hongrois on dit : 'Bizalmas része' avec force accents et consonnes gutturales sans que ce soit plus beau, car j'ai entendu dire qu'une raie reste une raie, un con, un sexe
après tous les anglais de Liverpool sont venus le vérifier, et entre eux et moi c'est l'assurance jamais-solitude

Je me regarde dans la glace
cheveux en friche, rien dessous, ni les idées
sinistre couillon, marin d'eau douce, connard
quel connard!!


...et la fin de l'histoire ? Tu me racontes, dis ?
tout en se frottant les yeux, réponse :
"le truc c'est que... putain... enfin..."
on en saura pas plus.

___
*Hydrocarbone aime beaucoup les hôtels
mais pas le chocolat, ni le café. Et c'est tout.
Car je ne sais pas parler des gens que j'aime,
ni des autres. Ni les décrire. Ni les comprendre.