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dimanche 18 février 2018

AF0871 - 18 février : sans ligne droite

Le temps, qui veille à tout, a donné la solution malgré toi.
Le temps, qui connait la réponse, a continué de couler.
C’est un jour comme celui-ci, un peu plus tard, un peu plus tôt, 
que tout recommence, que tout commence, que tout continue.

Une notion de début, de fin, comme d'une bouteille qu'on débouche, on découvre, on se saoule et allons courant en grognant des jurons
un voyage comme une année, long et désarticulé, tout défilé de sa structure, pas bien saisi dans nul schéma
il y a la voiture, le véhicule, un corps, un pays
mais ici personne ne suit trop la ligne, pas plus l'année ses jours 
un récit structuré ? Pour rien. 


Qui se souvient du ciel ? 
Une notion, comme le reste, comme le vent, qu'est tout le souffle de vie, et pas mieux tangible qu'une petite valse, si peu
alors on ouvre, on goûte, on roule
un kilomètre, une année, quelques amis, la ville
le pays, je ne sais plus, me reste comme teinté de soleil et vin blanc

j'ai fait couler un peu d'eau dans la baignoire pour remplir le siphon
puis vécu là quelques jours heureux qui restent dans ce nulle part entre les lignes
comme une marque d'amitié sans la brûlure du soucis

samedi 4 juin 2016

AF755 - 4 juin : parenthèse

Où est le soleil? 
Dans une valise dans une cave dans une rue dans un caniveau? 
Dans une poche dans une verre dans un sexe? 
Lundi gris. Paris un jour, Paris toujours. 
Il bat la mesure du temps en suspens.

ils auraient pu laisser la porte de l'avion entrouverte, donner place même juste un tout petit poil à un mince filet d'air et d'espoir, mais c'est fermée bien fermée, armée vérifiée qu'on est parti vers l'espace et au-delà,
comme le schtroumpf astronaute voyant les nuages à la Gondry et tout l'équipage sautant sur les ailes pour faire comme si, j'aurais pu me rendre compte de la supercherie, mais non, porte fermée, sommeil sommeil et à l'arrivée vous aviez tous changé, grimé les visages, la peau sombre plus sombre encore, les rues la ville rien n'était plus semblable.


alors voilà. je suis là où, sans raison je suis. à cause de rien, à cause de tout. besoin de partir sans nécessité. envie de filer sans désir. manque de désir, longue journée de rien, de simple : de retraite. on prend soin de moi. je prends également, de moins en moins patiemment, mais aussi.
passent ainsi des jours, grand train, sans même lire ni prétendre rien. c'est comme se découdre, doucement. les boucles sautent, à peine un petit bruit, pendant que Paris se vide sans crier gare, ni centrale, ni rien.



ici plus qu'ailleurs rien de rien n'oblige à rien
ni ce qui précède, ni ce qui suit
ni la question, ni la réponse
dans cette chambre d'hôtel pourrie, celle-là, ou une autre, pas plus ce temps du voyage qu'un autre, ne s'impose. à l'être conscient aussi élevé soit-il, seuls importent la température et l'hygrométrie.
tout le reste n'est que moral : inutile.
il faudra pourtant donner un beau récit de ce pays. on dira raconte, raconte, voudra une part du rêve, quelque paysage merveilleux. je raconte ? Allah était grand, il a bu dansé trop fort ce jour là, c'était un vrai bazar. du coup des hommes en pantalon, chaussure. des femmes sans oreilles. la Cause trop partout, et une condition entre extase pleine et misère entière.



frotter imaginaire et réalité, à quelle fin, aussi ! 
voilà pour toi, leçon gratuite, petite claque du réel. car tout n'est pas conforme, jamais rien ne supplante l'abolition du verbe et du mouvement. dans cette immobilité d'avant la crampe je pressentais déjà le fourmillement de la procession à venir. fallut laisser là tous les amis neufs, le pays sa modernité sa misère ses contradictions, rentrer, quoi. pour découvrir bientôt qu'aux mots non advenus se substituait un grouillant empire parasite...

le repos absolu n'existe pas.
tu sais je sais nous savons.
depuis toujours nous le savons.
___
homme approximatif te mouvant dans les à-peu-près du destin
avec un cœur comme valise et une valse en guise de tête
buée sur la froide glace tu t’empêches toi-même de te voir
grand et insignifiant parmi les bijoux de verglas du paysage

mardi 13 mars 2012

AF 3096 - 13 mars : sans aucun sens, dans toutes les directions

A ce départ il m'attendait -qui?



lui, le même, mon contrôleur
...se faisait les ongles à la sortir du réseau express régional
Sur sa caboche : le même sourire. Et au-dessus : le même regard. On se retrouve comme deux cons; non, comme deux vieux amis ? Il dit : ého, voyageur, on savait tous les deux comment ça allait finir...

alors j'ai lâché 15500 CFA pour la leçon, pour la bonne bouche, et continué vers le 2E, celui qui est tout bois tout béton, et qui parfois se replie et digère les rêves d'évasion.
Mais parfois, cette fois-ci, te laisse filer. On m'y a dit, ok, puis assis, et fasten it, alors les 4 CFM je ne sais plus quoi ont recommencé cette partition pour atmosphère carbonisée et : nous voilà.


Alors que la terre fait quelque tours sur elle même
Alors que comme au ralenti ta tête tombe et rebondit sur l'oreiller
mais en fait c'est très évanescent comme cinématique
alors la capture, le trucage, le ralenti
et l'imagination : font la blague

jour, nuit, jour - trois fois comme ça
vol, atterrissage, perte, choc, rencontres, et : retour
De ce pays, de ces villes, comment dire ?
Tout a été écrit, forcément, indexé, documenté dans les règles, archivé, htmlisé... On trouvera ce qu'on cherche - livre, blog, image, commentaire, témoignage, peinture ?
certains diront, j'aime, j'ai aimé, je crois, d'autres que non, crois-moi, des touristes y renoncent, ne renonce pas, d'autres parcourent en sprint, reste au monde, reste moi
on y vit, on y tue, on y vole,
tout ça est accessible!, partagé!
il y a des gens, ...pourquoi les gens?



Il y a ces mille voyages, et aussi le web profond, un espoir de pensée destructurée, hein, pourquoi décrire l'ici plutôt que tous les ailleurs qu'il inspire ?
Il y a ce mec
qui m'invite à fumer un joint, assis sur un mauvais banc. Buvant un étrange vin en sachet, il rompt une herbe sèche et noire, pleine de graines. C'est pas encore dimanche et déjà mon looser de toujours, bientôt ami pour la vie,
bientôt courir,
bientôt s'enfuir derrière la ligne d'horizon,
quand toubabou pas gentil, lui toujours faire ça 



A ce retour le chauffeur du bus se marre
éh!, le blanc!, t'es pressé le blanc !
il ajoute : t'as la montre, mais jamais le temps !

Et fonce sur la piste, sur le bord, dans les trous de la chaussée, la savane brûle, la lumière tombe, nuit naissante, premiers moustiques qu'on écrase tout doucement en demandant pardon



A ce retour, un croissant, un pain au chocolat, je vais serrer l'oreiller et le souvenir encore prégnant du continent soleil, laisser s'égailler en rêve ce trop plein de sensations

A ce retour, je perds mon livre. Damnation !
Comment saurais-je qui a tué qui ?
 Pourquoi ? Où ? Quand ? Comment ?
C'est souvent comme ça que ça arrive. Encore assis dans l'avion, émergeant de quelques heures de sommeil inconfortable, un schtonk discret se fait entendre. Le cerveau peine à analyser. 
Voyons : chute d'objet ? Derrière moi ? Où personne n'est assis ?


Et ainsi, régulièrement, quelque objet s'en va vivre une autre vie que la mienne. A ce retour. Toutes ces pages. Livre encore frais. On commençait juste à en lécher les petits caractères. Sur la jetée de Ségou. Vue sur le Niger. Vent fort. Foule, pirogues chargées à bloc. Ribambelle d'ânes.
Fichu bouquin qu'il faudra continuer d'inventer seul.
Fichu brouillard.
Fichu retour !



A ce retour, c'est l'aube. RER bondé. Tous les besogneux du petit matin. Et le brouillard. Peinent et soufflent. Train magique. Paris, Paris. Et une heure recouchée. File ! Emmène-moi presser un oreiller, 2 oranges, digérer le touch down avant la remise des gaz...

___
Le coeur à soi quand on est un peu bu de fatigue vous tape le long des  tempes. Bim ! Bim ! qu'il fait contre l'espèce de velours tendu autour de  la tête et dans le fond des oreilles. C'est comme ça qu'on arrive à éclater un jour. Ainsi soit-il ! Un jour quand le mouvement du dedans rejoint celui du dehors et que toutes vos idées alors s'éparpillent et vont s'amuser enfin avec les étoiles.

lundi 5 décembre 2011

AF083 - 5 décembre : et sinon ça va toi ?

Mais tu t'ennuies ou tu t'amuses?
T'en as pas marre des voyages? Ou au contraire?
Ta sœur va bien?

Aussi longtemps que j'aurai ces jambes pour fuir
Ouais. Le salut, hein, salut gars !! partons loin !!!


Alors pendant que maître Sirifo, grand marabout à Barbès
termine d'éplucher l'exuvie, commence chants et imprécations
les deux trucs avec os muscles sang juste ce qu'il faut s'achèvent en dernières caresses, et le jour se lève.
Mes jarets courent les rails, sautent sur la carlingue, on ferme les portes puis les 4 CFM56-5C poussent aux fesses, attention, nous voilà : plein nord !

innovative technology, low fuel consumption
rien de tel qu'un excès d'aéroplane pour curer le mal, les maux
les drogues ? Effet secondaire de la ritaline ou collatéral du mal ?
dès avant l'avion, 2011 s'est faite repeindre toute rose, couleurs sexes jolis des filles, qu'est-ce que cette année, satanée, illusion ?



Ce coup-ci on irait balader très loin les scories d'un naufrages et petits restes de rachis sacré, tout est poussière et je m'endors. Dans un éclair il y a bien icelle du 42G qui me regarde un coup, genre faisons la galipette, toi moi, alors je me rappelle, me redégoûte... et me rendors. Retour aux seins de mes rêves, des fesses comme ça en défilé militaire, par rangs de cent, à pincer à sucer à mordre
il n'y a de salut que nulle part
au-dessus de la banquise
je pleure une goutte et frappe le hublot
mais rien ne casse et bientôt on atterrira, comme une punition.

tentons tout de même, joindre les mains, tendre le corps, un bon plongeon c’est avant tout lâcher prise, le reste s’improvise dans la chute, il faut un peu négocier son Cx avec les gaz, penser fluidité du corps, et tout ce sang qui nous remplit, nous envahit, gargouille même jusque dans ton sexe, dans ta bouche 
 


Puis si le voyage ni la lobotomie ne prennent,
je tenterai les électrochocs
et, si la fibre profonde de l'être et l'éther s'en mêlent,
alors, on verra !
Le jour est mou
le jour est presque liquide
le jour s'écoule entre les doigts de mon poing ouvert
fermer le poing ne s'envisage pas; ici on ouvre et on laisse filer
ici nouvelle frontière, avancez d'un pas, 
au signal, reculez d'un pas,
un signal, ne bougez plus, jamais plus, les jours les nuits ne
distinguez plus, les yeux les poings, ne fermez plus, c'est une zone
de non temps, rare zone de non temps, non espace, non être, non
richesse, non dialogue

Les jambes, une ville, à nouveau,
poser les deux pieds juste le temps de perdre l'équilibre
boire une bière, Pacifico!      -brewed in Mexico-
et dormir encore un peu. L'heure de se lever. L'heure de manger. L'heure de boire. Dormir encore. Et déjà,... l'heure du retour.


Rendu à la ville, tout très bon, très beau, très gentil
cherchant dans mon reflet les stigmates, une trace,
quelque preuve tangible de notre déshérence
l'oeil s'enfonce dans le vide, il n'y a rien
quelques poils gris sur fond gris, perhaps : rien.

Si je ne la vois pas, c'est qu'elle n'a jamais existé.
Pour que les choses existent il faut que deux conditions soient remplies, que l'homme les voie et qu'il leur donne un nom.


Heureusement mon coach est un type formidable.
Il juge. Tranche. Radote les vérités premières.
"Trop inauthentique, ton obsession pour la verge aura fini de dégoûter jusqu’au dernier caribou, si encore, je ne sais pas, et puis ferme ta gueule, casse-toi, barre-toi!, file encore te réactoriser, t’encapsuler dans l'habitacle, comprimer le sang dans tes jambes et remonter des coagulats, file au loin!, barre-toi toujours!, sous l’équateur, en Afrique, au Brésil, aux Etats-Unis d'Amérique du Nord !"

Chassé comme le chien. Ce regard sur Paris comme un nouveau départ. Je pense. Les prochaines fois seront la bonne. On poussera le nombre mach et la dose de narcoleptique, full thrust et tout l'espoir n'y pourra mais


Puis à la fin, rien. Que reste-t-il ?
Le plat de ma main fermée en poing, au fond des poches. Rues glacées. Quelques passeports vestigineux ballottent dans le sac. Une fatigue sans fond, et toute cette magie du monde à venir.

 ___
Parfois le murmure se répand 
que nous sommes visités par des ombres transparentes.
Qui sait ? Qui sait ?
Comment retrouver leurs traces 

quand on a peine à se retrouver soi-même ?

lundi 10 mai 2010

AF 225 - 10 mai 2010 : First Customer?!

Tout commence dans le bus.
Ni impérial, ni rien : normal, le bus, un bus, quelconque comme un A340-300
des roues une caisse un toit, conformément à la réglementation vigoureuse "veuillez attacher votre ceinture" - "please fasten your seat belt"

Tension du sol gratterie de la main, un filet de sang envahit la ligne n°1 - JAUNE : la Défense, château de Vincennes - du 3ème au 4ème centimètre celle là et pas une autre, eh tiens, comme par hasard
3, 4, 1, tu vois, 3.14, hein
ni candide ni superstitieux puis mais soudain les idées comme le derviche s'effondrent les pieds coincés dans la robe - manger la bague en Or blanc certifiée Tati! Recracher les dents chinoises!

Hémostasie à la rescousse j'aborde alors ma trop avenante voisine

teint halé chapeau trendy
quelque chose comme un cheveu blond


- En Australie tout est so formidable !!!
et l'entends m'expliquer qu'on y trouve tout, chapeau en toile de jute, choses et autres, pis même, une femme, une femme ?
- Une femme, je lui demande, une vraie?, avec des bras des jambes et tout
- sisisisi, trop in love

Ah ça. Là bien sûr que je me suis senti tout penaud, avec ma boîte de thé gravée d'éléphants, mes quelques images tremblées, resouvenirs, entrelacs de tabous et mémoires refoulées, trop d'immatériel ou d'objet, pas de vivant palpitant comme je sais pas, quelque animal mythique, l'os massif, sauvage au nom plein de tirets et particules, maillot de bain 2 pièces, qui mange change de couleur et recrache.

Petite réussite, taire ma collection personnelle, victoire commune du voyageur des Indes, la myriade de parasites et micro-organismes qui évolue dans mes chairs, applaudit en silence

anopheles gambiae, coccidiose, schistosoma haematobium, giardia lamblia, amoeba histolytica

Le voyageur venu indifférer compulsivement entre deux volutes de cendres
apprend l'expérience de la vie kaboulie par osmose tangentielle
et subit à n'importe quel prix son premier cours de laisser filer
cours des valeurs : tenir à quelque chose - care somehow - care for someone ?

Et pendant que cette femme couleur de suaire somatise quelque bouillon de culture accouche les torrents de bile que par amour elle subira encore, jamais!, sans broncher?

Miracle des fortes chaleurs les dernières idées carbonisent. Retour à la pure cavitation spirituelle, et au plaisir d'ingérer le par ailleurs

lassi, golgape, puri, paratha, idli, dosa

Retour au corps - je me déshabille entièrement
slip cubain
chemise poubelle (on voit les poils au travers) d'une mauvaise enseigne, faubourg Saint Antoine
chaussettes de 100 jours
costard fatigué du-mont-Fuji

avant d'entrer dans la piscine d'air brûlant
boire à petites lampées des verres de crème
et de sucre
derrière lesquels parfois, saveur de larme
je détricote le récit de 10 années d'absence

C’est la conclusion de mois d’attente, d’un long isolement à Aranda, du fracasseau partout présent qui me garde isolé, sans amis, sans amour, dans un village du fin fond de la Castille.
Un poignard ; à partir de cet instant se sont arrêtées les vacances.
Après quelques heures de silence, j’ai commencé à chialer, comme un con.

Il faut dix ans et quelques gorgées d'eau minérale croupie pour
retrouver la stase d'une mémoire refoulée
alors jour après jour
admirant hypnotisé l'évolution insensée de mes selles, j'imagine

Du 1er voyage toute la mémoire était refoulée
Notre Progrès Garanti, au 2ème : seul le nom de l'hôtel restera tabou
voilà tout l'art de la malhonnêteté intellectuelle!
Eriger un dogme qu'on diluera soigneusement : la veille, toujours, la veille !
En écrasant bien, sur les bords, par petites pressions de la spatule en hètre. Eliminer les grumeaux : here is the luxury hotel

mais quel besoin incroyable a Légens cossu de s'isoler du réel
s'inventer un monde où tous vous donnerons du Sir
en livrée ganté sari sans faux pli

"Chère Maman. Ici tout va bien. Air climatisé, piscine, fraîcheur.
Je m'amuse avec mes amis. Bisous."

Le dimanche maudit. La solitude en poudre dans mes veines. L’ordinateur ronronne, j’ai deux fleurs déshéritées qui bientôt pourriront sur la table. Quelques cédés, un petit bordel, un silence un peu lourd rythmé par le bruit du clavier. Je l’aime, je la déteste, je me fais chier. Je suis triste.

A la Grande Mosquée où j'ai dormi
la chaleur m'a écrasé, le sommeil, empoigné
et l'enturbanné s'est penché sans bruit
m'a léché les yeux, pourquoi ouverts ?
ça m'a réveillé - j'étais seul avec tous les pélerins

Au final, on voyage pour savourer l'absence
et c'est l'absence qui nous savoure
et le bruit des klaxons
et la poussière qui est partout !

j'ai réglé tout ça d'un coup tordu à ma manière
250 roupies de chouquettes jetées sur la table, les fauves se jetèrent dessus, j'épaule mon truc du chasseur qui fait 'ploum ploum ploum' alors que les démons s'effondrent et font la paix avec cette mémoire perdue, et cette promotion de l'impossible...

Voilà : Du recul. Bien formulé.

Voilà. C'est du recul bien formulé, le nihilisme le scepticisme la solitude ou quelque chose d'autre, tout bien vu et rapporté à ses proportions, le microcosme et ses vaguelettes on va pas en débattre cent sept ans. J'ai été en Inde où il ne s'est rien passé. Je n'ai pas sodomisé madame Victor ni le moindre poisson d'un nom quelconque pas pris de drogue pas vu de paysage pas eu la chiasse ni pleuré ni saigné. Ce n'est plus la version officielle, c'est ma version à moi ; c'est refoulé.

et la ligne n°1 guérit...
- C'est tout ?
- Bin ouais. C'est tout.