boire des cafés. peut-être pas.
c'est plein d'espace et vide de toute intimité
plein de belles choses, bourré de faux amis.
grand, grand comme tout, mais sans nulle part où crécher : le bordel
alors méthodiquement rien explorer
rien bien voir, être simplement
un peu partout, parfaitement nulle part.
on comptait les seins en liberté,
petite révolution américaine.
égrenions tous les musées possibles, tous!, autant que possible!
puis la fatigue, puis la chaleur avaient raison, toujours gagnantes, toujours perdants...
le dernier soir j'ai tenté un barouf, rester à tout prix, mais prix raisonnable tout de même. moi et tous les cafards de la ville, alors, tous voulions la même chambre. je l'ai pas eue. retour au bercail en catastrophe par le dernier vol.
tenir assis. n'implique pas forcément ne pas tenir debout. même si mal. si pas beaucoup. si finalement non, pas encore, reprendre pied encore, la ville encore, toujours elle, éternellement elle.
c'était comme se coincer un doigt avec dignité. en silence. on devrait toujours crier cependant, au moins lancer un ouille, l'esquisse d'une complainte ? mais rien n'allait tant que la ville se refuse. or la ville ne voulait guère. j'ai donc zoné là, silence et longueur de temps, patience infinie de l'amour, demain il fera jour. mais le doigt, la douleur, le temps jouaient, faut dire. il faut dire ! crier ! six mois de temps. et pas un mot.
___Des corps, des esprits me reviennent
Des décors, des scènes, des arènes
Hantez, hantez, faites comme chez vous, restez
Si tout devient opaque
Ma reine, ma reine
J'ai bien aimé ta paire de claques
Et surtout ton dernier baiser
Des visages, des figures
Dévisagent, défigurent
Des figurants à effacer
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