dont le chocolat aurait disparu, chocolat évanescent?!
et F. bientôt, pareil, serait... avalé en fin de phrase,
au cours du repas, puis un frère : idem - Djakarta!
et ainsi de suite, alors que chacun déballe le peu qu'il peut
et par bribes incohérentes disparaît le tangible
la réalité contée se met en place
RACONTE MOI UNE VRAIE HISTOIRE
ET PAS TA VIE
ET PAS TA VIE
tu es un enfant qui pose des questions, trop de questions
nous serions tous des enfants qui posent, et encore
faire des histoires, toutes ces histoires, qui fait des histoires ?
pour un rien, pour un sein, comme leur discussion après l'amour
"qu'est-ce qu'on fait maintenant ?"
c'est 'chuuuut' qui le dit, un dimanche matin 11h, en remontant ses basce week-end là 'chuuuut' et 'prend-moi' sont dans la grande ville
catimini et secret de polichinelle
exercice et propositions
champagne et rosé
et palinka
et gin tonic!
à l'hôtel : n chambres, x cartes, z individus, combien de y a pas d'issue dans l'ascenseur, face au paysage, dans le bain, le taxi, re-le-bain, le bain!!!
on tire sur un de ces fils qui font les histoires de la vie
aussitôt je m'endors. Toujours le premier. Même quand c'est moi qui raconte.
Moi, je ne suis que l'alibi, d'un alibi, d'une longue chaine d'alibis qui se perd tout là haut
si on remontait aux sources on arriverait à Meaux, plein de soleil et de bonne humeur
MAIS UNE HISTOIRE RESTE UNE HISTOIRE
C'est bien, on va déconstruire autour du verbe, oublier les personnages, 'chuuuut', 'prend-moi', 'olala' et 'hydrocarbone'*, bien mélanger le tout près, très près d'une source de chaleur
et BOUM!, voici Putapest, tromperie et connerie,
un solvant imbattable pour décoller les parties intimes
en Hongrois on dit : 'Bizalmas része' avec force accents et consonnes gutturales sans que ce soit plus beau, car j'ai entendu dire qu'une raie reste une raie, un con, un sexe
après tous les anglais de Liverpool sont venus le vérifier, et entre eux et moi c'est l'assurance jamais-solitude
Je me regarde dans la glace
cheveux en friche, rien dessous, ni les idées
sinistre couillon, marin d'eau douce, connard
quel connard!!
...et la fin de l'histoire ? Tu me racontes, dis ?
tout en se frottant les yeux, réponse :
"le truc c'est que... putain... enfin..."
on en saura pas plus.
___
*Hydrocarbone aime beaucoup les hôtels
mais pas le chocolat, ni le café. Et c'est tout.
Car je ne sais pas parler des gens que j'aime,
ni des autres. Ni les décrire. Ni les comprendre.
Un jour que nous étions de virée sur Paris, empruntant évidemment, le plus court chemin, pour aller d’un point A au point B, tu m’expliquais que ce blog, par la façon dont tu le construisais, l’écrivais, ne valait qu’à ces impressions, sentiments, images, ou autres situations, qu’il te remémorait dans un « Waouh, c’est exactement çà », quand 6 mois à 1 an plus tard, tu te relisais…
RépondreSupprimerJe n’avais jamais pris le temps, par manque de courage peut être, d’ouvrir ce post, mais je visualise aujourd’hui ce que tu essayais de me faire comprendre, car bien des mois se sont écoulés depuis… mais « Waouh… »
Hydrocarbone