Chaque expérience que nous avons est vibration,
apparaissant à travers le prisme du corps émotionnel.
Fond noir, source diffuse, fondu au blanc : le monsieur Brown apparaît trois quart caméra, cadré au buste. Tout est amour. TOUT est amour ? TOUT EST AMOUR.
Ton postulat de non-amour m'est revenu. Je t'envoie la vidéo.
Ne la juge pas, sinon tu passes à côté. Ou jette la.
Regardant en boucle, bavant, grognant, tapant du poing... Une serpe n'y suffirait pas, un immense feu le contiendrait à peine, quelle arme définitive pourrait bien venir à bout de ce néant dialectique ?
"Mais la source, le vibratoire,
est toujours le point causal, même dans l'ignorance."
...Un cadeau pareil ne se jette pas. est toujours le point causal, même dans l'ignorance."
Il se cuisine à l'arme chimique !
Pas plus que les petites, cette grosse bête ne doit pouvoir échapper à nos nouvelles recettes. Terre de diatomée, pistal, acétate de linalyle...
Ou jasmoline, pyréthrine, cinerine. Perméthrine !
Tiens ? Sang chaud, sang froid, tout n'est plus dieu ? Tout n'est plus amour ? L'existence du génie neurotoxique devrait suffire à clore la discussion.
Le pipéronyl butoxyde à 6% n'est pas causal.
Le géraniol à 2,5% n'est pas amour.
En cas d'impermanence ou de doute, on applique le pyrèthre directement. Voilà enlevés jusqu'aux désirs d'être et de paraître. Que tous en prennent !
Sous l'effet des chimies, les petites bêtes se contorsionnent.
L'homme pas moins intoxiqué ondule aussi, un peu plus compulsif chaque fois.
Les mouvements deviennent saccadés, la crainte se change en haine, chacun des doigts trouve un insecte à écraser, le sol n'est plus qu'une soupe d'hémolymphe, un carnage de chitine en vrac... Et l'amour ?
Exterminé avec l'orateur, jusqu'à ce que de ce bouillon de cellules anthropoïdes et mammifères surgisse, miracle, une espèce nouvelle, superbe mugwump ou mille-pattes improbable surgi de la fiction pour s'accoupler avec l'homme nouveau.
Passe une nouvelle période d'incubation...
D'une fissure dans le mur resurgissent des antennes.
D'une fissure dans le mur resurgissent des antennes.
Voilà notre progéniture, l'idée noire faite corps, pire carnation de nos pathologie. Elle est légion, partout répandue, dans chaque mur, chaque interstice. Il n'est bientôt nul refuge, pas de rue, aucun songe qui en réchappe.
Alors que la masse anthropoïde mutante saute, se contorsionne, appelant, réclamant à nouveau son géniteur et ultime prédateur, le mot amour prend enfin sens. Ces enfants chéris ne se sacrifient, en fait, que pour exorciser ces images qui nous hantent.
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Les maladies sont. Nous ne les faisons, ni ne les défaisons à volonté. Nous n'en sommes pas maîtres. Elles nous font, nous modèlent. Elles nous ont peut-être créés. Elles sont propres à cet état d'activité qui s'appelle la vie. Elles sont peut-être sa principale activité. Elles sont peut-être une des nombreuses manifestations de la matière universelle. Elles sont peut-être la principale manifestation de cette matière dont nous ne pourrons jamais étudier que les phénomènes de relation et d'analogie. Elles sont un état de santé transitoire, intermédiaire, futur. Elles sont peut-être la santé même.
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Les maladies sont. Nous ne les faisons, ni ne les défaisons à volonté. Nous n'en sommes pas maîtres. Elles nous font, nous modèlent. Elles nous ont peut-être créés. Elles sont propres à cet état d'activité qui s'appelle la vie. Elles sont peut-être sa principale activité. Elles sont peut-être une des nombreuses manifestations de la matière universelle. Elles sont peut-être la principale manifestation de cette matière dont nous ne pourrons jamais étudier que les phénomènes de relation et d'analogie. Elles sont un état de santé transitoire, intermédiaire, futur. Elles sont peut-être la santé même.
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