Pas d'accident de voiture, pas de portefeuille, non plus, pas de perte, ah, pas d'excès furieux non, pas une chose simple mais de vrais moments de vraies étreintes comment le dire tudieu,
un truc, fou
Alors ce 23 octobre, après que le troisième comptoir m'a répété le prix d'un changement du billet, la perspective d'un transit express sur Stuttgart s'évanouit. Une porte d'avion grossit dans mon champ visuel. Direction, Paris !
Pas moyen d'y échapper. Un jour le voyageur égaré (clin d'œil au tokyoïde) se transforme en "city-hopper". Un jour, un avion. L'Europe de gauche à droite. Traçant de gros traits dans le ciel communautaire. Imaginant le nez pointé au ciel des prophètes du chemtrail (ainsi vous n'ignorerez plus que vous ne pourrez pas dire que vous ne saviez pas, hein).
Pas de retour véritable, pas de téléphone, pas de répondeur, pas de liste,
venir vite et se cacher derrière la butte,
le temps d'un somme penser, rêver: enlight your dreams !
voilà qui jette déjà mieux que l'open your eyes du matin,
du petit rush de retour vers ce voyage en pointillés.
On rêverait à une vraie gare centrale cachée dans la steppe, les trains sortiraient du fleuve tout fumants de vapeur dans un crissement fou d'essieux! Univers...
Kinshasa, Gare Centrale !et avant d'y aller
on tuerait Delaunay
retrouverait un ami
foirerait une réunion,
et collapserait, debout, au milieu d'un repas
et collapserait, debout, au milieu d'un repas
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