vendredi 7 janvier 2011

AF 3871 - 4 janvier : AU REVOIR, et à bientôt

C'est le retour
en équilibre, sur la ligne verte, un bras de chaque côté au petit trot et direction : porte Maillot. 
Son hôtel de charme, ses commerces, restaurants et... Paris.

C'est le retour,
il faudra bientôt repeupler le portefeuille, ses cartes papiers divers bons inutiles pièces du légo social tickets périmés : n'ont qu'à bien se tenir.

A cette occurrence, il n'y a plus d'eau chaude alors j'ai gardé
le sable et le sel
les minéraux du sous-sol de la corne
encore un peu

Était-ce Berlin!!, non, Amman!, non?...
C'était un 4x4 sélecteur bloqué essuie glace en perdition buttant sur tous les obstacles, avec joie! Et le retour. Et ce retour cette table cet œil ces verres cassés odeur entêtante du Lys, fracas du four...

Me voici rendu au tarmac. Brouette de bonnes résolutions. Impaludé en diable. Et pas un appel : zéro signal, juste le silence

N'as-tu pas le goût des surprises et des découvertes ? Rien n'est plus dénué de surprises, plus ennuyeux, que les pays qu'on crée soi-même. Laisse-les te faire, te surprendre, t'emmener en inconnu. Celui qui se cherche ne trouve rien; Celui qui se cherche cherche quelqu'un d'autre que lui-même en lui-même.

...Plus tard la ligne rouge me ramène dans les frontières
Paris est encore là, mais quelque chose a changé


Pourtant j'aime beaucoup
cette ville
ces visages, le RER,
j'y regarde une blonde juste belle comme ça
elle, sentant les rayons, en lève deux gros au ciel,
pschiiiit qu'elle fait, va-t-en, vilain cabot, pas les doigts!  
Telle la vrai parisienne, un peu jolie, complètement étanche
 
Telle la frustration, en jus concentré qui te remet dans le costume, confisque le sourire, l'envie de tuer est forte je sens la présence rassurante du tube de dentifrice dans ma poche, arme improbable..., peut-être en visant les yeux, la nuque ?...Ooooh, je l'aime...
Nous nous frotterions la panse, sous l'eau, dans les frigos, dans les fours et au piment, dans le sens des écailles
la fouta coincée entre les dents
et alors j'esquisserais quelques pas de danse, avant de mordre la chair


Puis il y eut la sonnerie automatique des portes.  
Up you stand.

Elle dit : "Il y a ce moment du voyage."

Il y a ce moment du voyage
où le temps linéaire s'enroule en tourbillon sous les dards que le soleil nous vaut.
Le temps tourbillonne, les dards nous valent. Le soleil. En pointillé dans la poussière, jongle, le temps : cesse. Le moment le voyage le dard s'arrêtent. Rien.
Alors allongés dans la poussière on admire un drapé de femme, la musique des cris alentours, les saveurs mêlées de café et d'encens.
Ça rumine du Qât. 
Plus rien ne se passe.
 
Au dernier jour, prêt pour le service, la ligne d'horizon était pleine de requin baleines waving un AU REVOIR, et à bientôt frustrant comme une blonde, juste ce qu'il faut pour nous garder envie.

D'ailleurs,
Elle dit : "J'ai encore envie."


Le dentifrice introuvable, et son prix si variable, la Pétromax dépressive, visible partout, en vente nulle part, et cette cuisine, infiniment, au ventre mou

- On reviendra célastracer ? S'élenlacer ?
- Oui, Marianne !

Je la vois assez l'enlacer, et lui de liane en liane,
Pousser son cri en volapûk, du coté de Pamanbuk
Et moi Chita le singe, qui leur cavale au cul dans la savane.

 

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