eh quoi ? voilà la fête du solstice d'hiver
pléthore d'avions, façon calendrier de l'avent
passer cette fête dans une carlingue rouge
AirAsia, en lettres blanches.
Comme surgissant de nulle part
de la bouche d'une hôtesse outrageously maquilled
du casque intra-auriculaire
de l'annonce PA? : la sanction,
"votre label preneur de temps est refusé"
dossier non conforme, trop de rien,
des pages blanches, d'une écriture invisible et serrée, elle me dit, éh
pourquoi tant voyager où ?
Why do you travel tanto ?
T'arrêtes jamais ?
Moi déjà fusée au cul je volerais sans répondre faire l'amour à toute la péninsule Sud-Est asiatique : parce que. OooOooh. Et ce qui suit. Un voyage à tiroirs, avec plein de vrais morceaux de surprise dedans, des cuisses de poulet mais pas que
les partisans de l'anti-voyage ont raisonmoi je le sais
ils l'ignorent
...
Au retour je tricote toute la nuite les critères ésotériques qui te valent les petits privilèges à bord, je boude, obnubilé par quel détail inconnu. Razut, la fin du voyage ? Revoler demain !
Tous ces avions, tous ces "dernier virage"
Je boude je boude je boude, et puis je suis content
du flanc du flanc du flanc, les gens se mettent à courir
et en plus ils ne savent même pas
c'est un peu triste.
Je boude je boude je boude, et puis je suis content
du flanc du flanc du flanc, les gens se mettent à courir
et en plus ils ne savent même pas
c'est un peu triste.
A chaque voyage charrier un peu de cette vie débordante
dépiler l'existence de sa toison foutraque
et comme elle est drue !
il en faut plein, des voyages compulsifs
pour bientôt devenir taciturne, taiseux, mutique
enfin, rester ! Perdu dans quelque HongKong ou autre ailleurs juste similaire, vive le clonage urbain, il s'y cache un pathocouple de ma connaissance, on se verra, on dira des choses, c'est bien les choses,
...et puis les gens
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