Voyager, c'est bien utile, ça fait travailler l'imagination...
Pour un transport sans déception ni fatigue, saluons les progrès des vecteurs oniriques. Un instant couché sur la moquette du 2E, comptant comme rosaire les lampadaires épars -tentative de magie incertaine-, l'instant suivant rua Senores Dos Passos... La ville est brûlante, chemise, veste, pantalon tournent adhésifs, fièvre de chaleur, les vendeurs crient leurs louanges et tout est paré de rouge


Son coude pointu
il sait, je sais, on se tait

Au sommet du Corcobado, le rédempteur : rédempte. Chacun sa magie, lui y va de sa petite danse rigolote, bras écartés mains faces au sol, toujours copié, jamais égalé, bien que du côté de Alto Lapa, on l'a tentée ! Le rédempteur tout seul au sommet, dans une chaleur tellement propice au glissement des corps, de la raison, espérant comme jamais rafraîchir ses cannes dans l'onde marine - patience mec, 2012.
2 - Onde morram os franceses, rua Barata Ribeiro, Copacabana
Mademoiselle Sunnymoon n'est toujours pas là, Andrea se propose,
toute carioca qu'elle soit on lui dit merde, en silenceEt puis ce chapeau. Le Panama, l'enlever, faudra bien,
pour toucher un corps nu
sensation vivace d'une main enserrant le pied

Par vengeance, on va enregistrer en douce le bruit des vagues, rouleaux, reflux et cris des baigneurs. C'est l'oubli
3 - Em casa de Alex, rua Saddock De Sa, Ipanema
Bientôt revoilà Paris, et ses bottes, toutes ses bottes,
le train entre dans l'hiver et ralentit
mes sinus s'imaginent la fin de l'état de grâce, vache de douleur
ya toujours cette dingue confusion du départ, de l'arrivée
Partout au sol, en l'air, puis les titis dans la Grande Ville,
tout le monde se rit de l'homme au chapeau, sa peau rouge, son grand sac rempli de Cachaça
tout le monde se rit de l'homme au chapeau, sa peau rouge, son grand sac rempli de Cachaça

All alone in the snow
And nowhere seems close
The cold moves now to my bones
Its beauty seems gone
And I know, know now this is wrong
And I should move on
Time to review time to to be
With my own energy
Rescue me
Bref. Passé le paillasson, le train se remplit enfin
mes congénères mes congénères et plein de vêtements sur leurs corps nus voire un peu tristes
malgré les bonnets rouges et les grelots
ce soir ils mettront des oreilles de lapin
des plumes au derrière !
malgré les bonnets rouges et les grelots
ce soir ils mettront des oreilles de lapin
des plumes au derrière !
Les masques tombent, énergie et douleur se fondent en colère
la colère
et l'exutoire dans la nuit grisela colère
après la séance de tir
sous un large hublot baigné dans la lune, j'enlève le Panama et viens, encore.
Il l'avait dit. Tout le reste n'est que déceptions, et fatigue. Tu danseras, mademoiselle ?
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