samedi 1 avril 2017

AF1681 - 1er avril : hello, goodbye

A l'origine, il y a l'avion. 
Non. A l'origine il y a deux blondes dans un bar. 
Encore un bar. Encore des blondes. Pincer l'une et l'autre, en ayant deux mains, est un jeu délicieux, hasardeux, dangereux. L'avalanche déclenche sans tarder... Alors seulement voici l'avion : deux bras, deux jambes, comme tous les crétins. Deux turbo-réacteurs flambants neufs, aussi : celui-là est encore un nouveau né de la flotte, tout le monde s'excite à l'essayer, à l'encombrer. 
L'avion est dans la ville, l'homme est dans l'avion. 
La miette est sur l'homme et celle-là restera jusqu'au terme du voyage, qu'on se le dise.


A l'origine donc, la miette, l'homme, l'avion, la ville, pour un nouveau départ/arrivée car ces deux là, pas moins que ces quatre autres, sont désormais tout bien confondus. Tous quatre inchangés mais foutrement dissemblables viennent ici se confronter au printemps : odeur, odeurs, joie de la nature vivante, même dans la ville, vivante, et des bières en surquantité... 
N'explore pas de pays sans alcool qui veut. Celui-ci a pour religion bière et whisky, ce qui est bien, à défaut d'être toujours bon. Comme les diablesses alentours reprennent une ritournelle toute de modération et privation confondues, je commence le bal seul : any of those, on the tap ! Alors la danse continue... 



Ce canal de bière aboutit bientôt à Paris, où il convient de persévérer dans la boisson. Pour cela, tant bien que mal, suggérer réunions festives, excès et alcools. Sans faiblir ! Evidemment la tête tourne, bien sûr la Grande Bretagne s'EXIT, alors qu'en France tous s'échauffent, s'excitent, bientôt mordront, certains tomberont.
A la fin nous aurons perdu l'avion, l'honneur, le mec et sa miette, tout le reste en fait, mais nous aurons un roi. Le roi arrive, comme l'angoisse nous étreint. Vive le roi et l'avalanche des doutes, vive l'incertitude et les foutoirs à venir. Vive le retour en France et toutes ces petites errances...
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Nous n'avons pas plus de pouvoir s'attardant sur les décisions de notre vie que nous n'en possédons sur nos rêves à travers notre sommeil. A peine plus. Réalité quasi sans choix, assaillante, assaillie, qui exténuée se dépose, puis se dresse, se veut fruit de chaos et de soin offert à notre oscillation. Caravane délectable. Ainsi va-t-on.
Soudain nous surprend l'ordre de halte et le signal d'obliquer. C'est l'ouvrage.

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