lundi 29 novembre 2010

ESTAR 9054 - 23 novembre : Round trip fare.

1. Petit départ
Ça commence avec un train et une bonne collation.

Beau comme un con comme ses pieds
je vais m'essayer au processus qui donne aux gens la conviction d'avoir l'impression
d'y croire
mon visage : juxtaposition de tous les appendices, comme il faut
il y a un nez même, et deux narines avec des poils
cependant le mensonge est flagrant comme sur un masque de torture on devine l'absence
de conviction et de croyance
de certitudes.

Mains froides et corps fiévreux
mais d'allure : lisse.

Déguisement de Ken plis parfaits cravate chemise
blanche
personne n'est dupe ?
Il faut trouver les choses et les personnes différentes de ce qu'elles sont pour ne pas être avalé. Pour ne pas souffrir, il ne faut voir dans ce qu'on regarde que ce qui pourrait nous en affranchir. Il n'y a de vrai que ce qu'il faut que je croie vrai, que ce qu'il m'est utile de croire vrai, que ce que j'ai besoin de croire vrai pour ne pas souffrir.

2. Hilton chambre 350
Mon corps est fiévreux chaque extrémité ou appendice remplit des préservatifs de doléances coupantes ils vont demi-percés parcourant mon estomac, j'ai froid
la nuit était sévère et tournant en boucle sur le même cauchemar encore
et encore
et encore
jusqu'à ce que je l'accepte comme réalité tangible
avec son petit scénario ridicule ses couleurs vives
tonitruant il me balade dans la mauvaise ville, dans la mauvaise rue. J'ai du attraper un sévère resfrio, juste au moment d'enlever le poncho
juste avant de le mettre
la nuit est arrivée
et j'ai peur


3. Troisième jour
je suis guéri
et dors la nuit
au petit déjeuner l'appétit malheureusement
pancakes waffles orange juice
mes voisins cadres affairés sont très beaux
petit tailleur nous fait un pre-meeting announcing son retard préparant the recordables, speaking loud
avalant un bol de lait fermenté transformé agrémenté
on me colle en salle 4
...
3, 2, 1, et la journée est finite sans respiration
je m'offre un festin digne des navions
large fish and vegetable sushi selection, moist carrot cake, Liebfraumilch :

-dégueulasse- !

4. Enfin
A la fin du voyage
on passe dans la tranchée
qu'est un espace géographique où rien ne demeure
puis des gens très beaux descendent du train
il y a 2 mignons qui s'embrassent
mais en ouvrant les yeux
je me poste au bout du quai comme si,
t'attendant venant d'ailleurs, du même ailleurs.

Et comme la vidange se termine me voilà rendu
à l'état d'origine, au vide originel
est-ce que je rêvais que je dormais encore ?
mon téléphone sonne, voilà un doux froissement d'aile
vacherie de vacherie!!! une reine passe !

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